Pour cette année 2019, l'équipe de Paris Auto Event a réitéré une recette qui a eu un certain succés l'année dernière : des événements organisés à travers un tour du monde automobile. Premier pays visité, l'Angleterre, qui fêtait cette année les 60 ans de sa mythique Mini. Invité surprise, le célèbre fog anglais avait traversé la Manche pour nous en ce samedi matin, retardant par la même occasion le départ des sessions circuit. Malgré un temps mitigé, l'événement fut une franche réussite et a pris de l'ampleur par rapport à l'année dernière. 500 véhicules ont en effet pris part à la fête et pas moins de 2800 spectateurs avaient fait le déplacement.
La première session de la journée s'est donc déroulée sous un épais manteau brumeux, obligeant les pilotes à redoubler de vigilance. C'est le plateau Vintage GT et Roadster qui a eu la lourde tâche d'affronter ces conditions plus que particulières. Heureusement pour eux, la cavalerie a pu être laché dès leur seconde session. Reservé aux automobiles antérieures à 1981, ce plateau accueillait quelques merveilles automobiles, notamment plusieurs Jaguar Type E dont je ne me lasserais jamais de photographier.
Icône automobile mondiale, la Mini était dignement représentée dans les paddocks comme sur les parkings, avec une petite centaine de modèles présents. Les propriétaires n'ont, en effet, pas hésité à venir en nombre afin de célébrer la soixantième bougie de leur voiture préférée. Un plateau lui était même réservé et certains pilotes n'était pas franchement venus pour faire de la figuration. C'est assez drôle pour le souligner, pas une seule ancienne Mini n'avait sont double exacte lors de l'événement, tant les possibilités de personalisation sont infinies!
Impossible de ne pas penser à la célèbre réplique "light is right" lorsqu'on évoque la production automobile anglaise. Et quoi de mieux pour la représenter que des Caterham Seven?
Dernier plateau automobile de l'événement, celui des Sport et Supercars, réunissant toutes les voitures à partir de 1982. Il s'agissait du plateau le plus fourni et celui réunissant le plus de modèles différents. Comme on pouvait l'imaginer, Lotus était la marque la plus représentée. Mais quelques TVR ou Aston Martin avaient aussi fait le déplacement.
Nouveauté cette année, un plateau (assez maigre tout de même) était consacré aux motos. Les pilotes ont, eux aussi, pu profiter de la visibilité plus que réduite lors de leur première session.
Mon coup de coeur de l'événement est cette orange sanguine tout droit sortie du catalogue de Caterham. Sièges baquets en kevlar aussi épais qu'une feuille de papier, du carbone partout où il est possible d'en mettre, petit volant Momo et semi-slicks aux quatre coins, cette Seven 485R (240ch) est probablement l'arme ultime des track days.
Je conclurais ce reportage par une photo de groupe du véhicule "so british" par excellence, le mythique cab' Londonien.